Les cellules qui constituent notre corps humain sont constamment agressées.
Ces agressions peuvent provenir de l’extérieur (tabagisme, ingestion excessive d’alcool, ingestion d’huiles oxydées (friture), la chaleur, les UV du soleil, les pesticides et divers polluants) mais aussi produites par nos propres cellules (respiration cellulaire en grande partie mais aussi certaines réactions immunitaires contre des bactéries, l’inflammation qu’elle soit aïgue ou chronique ou lors de la détoxification du foie (consommation excessive de médicaments, anesthésie générale, stress chirurgical).

En effet pour fonctionner une cellule utilise principalement de l’oxygène. Si une grande partie de cet oxygène est transformé en eau et en dioxyde de carbone une  partie (entre 3 et 5 % au repos mais multiplier jusqu’à 200% à l’effort) est oxydée : on parle alors de Forme Réactive de l’Oxygène (FRO). Et cette forme, comme son nom l’indique, est très réactive (ou instable) c’est-à-dire qu’elle va (si elle n’est pas neutralisée) provoquer d’énormes dégâts au niveau de la cellule elle-même (transformation ou casse de protéines, de lipides membranaires, altération de l’ADN pouvant conduire à la cancérisation) ou dans la matrice extra-cellulaire et notamment le tissu conjonctif (ligaments, cartilage, artères).

Les pathologies qui découlent d’un stress oxydant mal géré sont donc nombreuses :
– oculaire (dégénérescence maculaire, cataracte, oeil sec)
– cérébrales (Alzheimer, AVC)
– vasculaire (infarctus du myocarde, syndrome de Raynaud, stase veineuse, phlébite, artérite)
– articulaire (arthrose)
– métabolique (diabète non insulino-dépendant).
– cancer.

Il est possible d’évaluer l’état de stress oxydant pour chacun de nous par des analyses spécifiques notamment en dosant certains éléments nous défendant contre ce stress oxydant.

article écrit par Sébastien JEAN
Ostéopathe
D.U nutrition entraînement
Formé en micronutrition et biologie préventive

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